Cet article a été rédigé par Mathias KOFFI, coordonnateur du Programme d’Appui aux Communautés Rurales de la vallée du fleuve Sénégal (PACR-Vallée).
Selon les résultats des enquêtes cartographiques et socio-foncières réalisées pendant 4 années par le PACR dans de nombreuses communautés rurales de la vallée du fleuve Sénégal, moins de 25 % des occupations de terre ont fait l’objet d’une affectation ou d’une régularisation.
Ainsi, les populations ne font ni constater, ni enregistrer leurs droits sur les terres à travers l’affectation ou la régularisation. Elles n’ont donc pas de recours légal lorsque leurs parcelles se retrouvent touchées par des affectations de dizaines, voire de centaines d’hectares en faveur d’investisseurs ou de personnalités influentes ou fortunées.
Ainsi, selon l’auteur, à condition de la demander, la régularisation foncière reste un moyen efficace pour sécuriser l’agriculture familiale.
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