Dakar a abrité les 19, 20 et 21 novembre 2019, la Première édition de la concertation de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée dans le couloir Ouest : Mano River Union (Guinée, Libéria, Sierra Leone), Sénégambie (Gambie, Sénégal) Mali, Mauritanie et Guinée Bissau.
La rencontre a réuni plusieurs acteurs en lien avec le Pastoralisme dont la CEDEAO , le CILSS et le Réseau Billital Maroobe (RBM) . La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre de l’Elevage et des Productions Animales du Sénégal, M. Samba Ndiobène KA. Se trouvait à ses côtés, M. Salifou Ousseini, Directeur Exécutif de l’ARAA/ CEDEAO, Représentant du Commissaire chargé de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en Eau de la CEDEAO, M. Philippe ZOUNGRANA, Coordonnateur du PRA/GRN-CC, Représentant du Secrétaire Exécutif du CILSS, Mme Sofia ESPINOSA de la FAO, Représentant des PTF et M. Boureima DODO, Secrétaire Permanent du Réseau Billital Maroobé (RBM).
Pour rappel, l’objectif de la rencontre a été de contribuer à l’amélioration de la gestion des flux de transhumance transfrontalière et de commercialisation du bétail , en fournissant aux décideurs politiques des informations leur permettant de prendre des décisions stratégiques et opérationnelles relatives aux déplacements des animaux entre les pays en présence ; Il s’agissait également de susciter une dynamique de concertation de haut niveau entre les acteurs du sous-secteur de l’élevage en général et des systèmes d’élevage mobiles, en particulier .
La rencontre s’est déroulée en deux étapes : la première étape a été consacrée à la réunion des experts et la seconde à la session ministérielle de la concertation de haut niveau.
Lors de la rencontre, le Ministre de l’Élevage et des productions animales de la République du Sénégal, Samba Ndiobène KA a souligné qu’ « il est important de mettre en place un mécanisme permettant de prévenir la survenue des conflits rattachés au pastoralisme et à la transhumance transfrontalière et de sécuriser les espaces pastoraux. Il s’agira de garantir aux pasteurs le plein droit d’exploiter les ressources pastorales en vue de la satisfaction de leurs besoins socio-économiques et culturels. Un exercice de ce droit doit obéir à une gestion rationnelle des ressources naturelles et à la protection de l’environnement ».
Le Commissaire de la CEDEAO en charge de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en eau , M. Sékou SANGARE, a quant à lui insisté sur le fait que « La transhumance doit être considérée comme une opportunité et non comme un problème ».
La concertation de haut niveau a été sanctionnée par un communiqué final (voir le lien en dessous).
Pour plus d’informations sur le déroulement de cette rencontre, rendez-vous sur la page Facebook du Hub Rural.
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