Le gouvernement du Sénégal compte subventionner, à hauteur de 50% l’aliment du bétail pour encourager et appuyer les entrepreneurs de l’élevage avec le Fonds de stabilisation (Fonsta) basé à la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (Cnas).
Au 7ème salon international de l’élevage organisé par l’Alliance pour le développement et l’amélioration des races (Adam), tous les acteurs du secteur ont pris leurs quartiers à la place de l’Obélisque depuis 24 jusqu’au 29 mai 2012.
L’Etat du Sénégal compte subventionner, à hauteur de 50% le coût de l’alimentation du bétail pour encourager et appuyer les entrepreneurs de l’élevage avec le Fond de stabilisation (Fonsta) logé dans la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (Cnas).
« Le gouvernement a pris des mesures très importantes, il a décidé de subventionner de 50% de l’aliment du bétail, c’est pour encourager les éleveurs mais surtout pour sauver le bétail sensible » a déclaré Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’élevage.
« Au niveau du ministère, il existe un fonds qu’on appelle le Fonsta (fonds de stabilisation pour aider les entrepreneurs éleveurs, des éleveurs qui sont déjà sur le terrain dans beaucoup de domaines et pour toutes les filières » a-t-elle précisé sur l’opération de sauvegarde du bétail sensible qui couvre l’ensemble du territoire national. « C’est un fonds qui continue de fonctionner qui appui les opérations de tabaski et d’autres fonds qui sont liés à l’élevage.
C’est un fond qui est logé au niveau de la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (Cnas) qui permet d’appuyer les éleveurs, les entrepreneurs qui veulent s’adonner à l’élevage » a-t-elle poursuivi tout en expliquant le but visé avec ce fonds d’appui aux éleveurs.
« De plus en plus, il y’a un engouement qui se fait montre au niveau des éleveurs comme des agriculteurs, car il fallait les conscientiser en les informant avec méthode, doucement mais surtout surement sur les avantages qu’ils peuvent tirer de cette collaboration avec la Cnas afin de sortir un peu de l’ornière informelle dans laquelle ils se trouvaient et assurer un suivi méticuleux de leurs activités » a martelé Djibril Diop coordonateur commercial de la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (Cnas).
A cet effet, le gouvernement du Sénégal spécule prendre ces mesures pour une autosuffisance du cheptel en cas de besoin majeur de la demande sociale surtout la tabaski.
« Des dizaines de milliards sont dépensé chaque année en mouton de tabaski d’importation, c’est autant de somme qui peut participer à l’enrichissement des éleveurs, il y’aura une réflexion en profondeur sur cet aspect du ministère de l’élevage pour que l’autosuffisance devienne une réalité » a souligné le Premier ministre, Abdoul Mbaye.
Cependant, les acteurs du secteur se veulent plus dynamiques afin de mieux développer l’élevage. « Notre objectif principal qui est l’amélioration génétique par la sélection massale, découlant de la « génétique quantitative », dépasse très largement la production alimentaire directe » a souligné le Président de l’Alliance pour le développement et l’amélioration des races (Adam), Amadou Kiffa Guèye.
« Il inclut à moyen terme, des unités de transformation du lait, des cuirs et peaux, l’embouche bovine, le fumier, la traction animale, la culture des céréales de base et/ou des fourrages, la création de micro projet de fabrication d’aliments de bétail etc. » a-t-il continué.
En outre, tous les acteurs de l’élevage ont pris assaut à ce 7ème salon tenu à la place de l’Obélisque, exposants comme visiteurs. Adama Faye, responsable nutritionniste et santé animal, « nous sommes là pour faire la présentation de produits de nutrition et de médicaments aussi pour pouvoir expliqué les éleveurs leur efficacité et leur méthode d’utilisation et quel résultat peuvent-ils attendre. Les produits coûtent entre 750FCfa avec le phosphate multivitaminé de 500g et 21 000FCfaavec le lait agneau de 25kg ».
Source : SudQuotidien
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