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Sénégal: Politique agricole - Le gouvernement se dote d'un cadre d'exécution 'rationnelle et efficiente' des dépenses

Le Cadre de programmation pays (CCP) pour le Sénégal, initiative lancée mercredi par le gouvernement sénégalais et l’Organisation des Nations unies pour la nourriture et l’agriculture (FAO), permettra de faire une utilisation plus efficience et rationnelle des financements destinés à l’agriculture, à l’élevage et à la pêche, a indiqué Ngouda Fall Kane du ministère de l’Economie et des Finances.

Le CCP permettra de faire "une utilisation plus efficience et rationnelle des ressources budgétaires" destinées au secteur primaire, d’opérer "un meilleur alignement des ressources sur les priorités nationales" et d’adopter "des approches novatrices de mobilisation de fonds" en matière d’agriculture, d’élevage et de pêche, a dit M. Fall lors de l’atelier de lancement de cette initiative.

Le CCP, qui couvre la période 2013-2017, rendra l’activité agricole moins vulnérable aux aléas climatiques, d’augmenter et de diversifier la production agricole, mais aussi d’élever les niveaux de productivité de toutes les variétés cultivées, selon M. Kane, secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances.

Cette nouvelle initiative liant l’Etat du Sénégal à la FAO mettra l’accent sur la maîtrise de l’eau, le renforcement des équipements agricoles, la reconstitution du capital semencier, en vue d’assurer la disponibilité de semences de qualité et en quantité suffisante, selon Ngouda Fall Kane.

Le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural va intensifier et moderniser la production animale par une plus forte intégration des progrès de la biotechnologie animale, grâce au CCP, a-t-il dit.

L’amélioration de la santé animale, le renforcement des infrastructures et des équipements de production, de transformation, de commercialisation et de conservation des produits agricoles sont aussi au nombre des objectifs assignés au CCP, selon M. Fall.

A ces objectifs s’ajoutent la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement, des ressources halieutiques, la satisfaction des besoins en eau potable des populations et du cheptel par la construction et la réhabilitation de forages dans le monde rural, mais aussi par l’entretien et la maintenance des équipements agricoles, a-t-il expliqué.

Ngouda Fall Kane, qui avait à ses côtés le représentant de la FAO au Sénégal, Amadou Ouattara, a souhaité que cette institution des Nations unies veille davantage au "renforcement de son rôle de plaidoirie et de mobilisation des ressources auprès des partenaires techniques et financiers, afin que nos priorités définies soient mises en oeuvre".

Aussi a-t-il salué le soutien de la FAO, qui a mis à la disposition de ménages sénégalais des intrants agricoles et des aliments de bétail destinés au cheptel éprouvé par le déficit pluviométrique de l’hivernage 2011.

"Ce soutien a permis de restaurer la capacité de production des ménages agricoles et pastoraux pour leur faire bénéficier de moyens d’existence durables", a reconnu le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances.

Source : APS

Crédits: AK-Project