Le rêve est devenu réalité. La réunion d’affaires organisée par le ministère de l’Agriculture a permis de sensibiliser les partenaires et intervenants dans le secteur. Une cagnotte de 1,6 milliard Usd est déjà acquise.
Le Business meeting pour le financement du Plan national d’investissement agricole organisé, à Kinshasa du 7 au 8 novembre 2013, a atteint ses objectifs. Il s’agit, notamment, de la mobilisation des moyens financiers nécessaires au développement du secteur agricole de la RDC.
A la clôture de cette grande réunion d’affaires qui est intervenue vendredi dernier au Grand Hôtel Kinshasa, près de 1,603lus d’un milliard de dollars américains ont été mobilisés pour financer le développement du secteur agricole de la République démocratique du Congo.
A cela s’ajoutent les intentions non encore chiffrées des partenaires traditionnels de la RDC, qui disent attendre l’adoption de leurs plans respectifs de financement.
Rappelons que « Business meeting » avait, entre autres objectifs, de sensibiliser les investisseurs aux différentes opportunités d’investissements qu’offre la République démocratique du Congo dans le domaine agricole.
De ce point de vue, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Jean-Chrysostome Vahamwiti, a salué le succès de ces assises qu’il a présidées au nom du Premier ministre, et qui, pour lui, ouvre véritablement bien au-delà de tout ce qui a été fait, la voie à la mise en œuvre effective du Plan national d’investissement agricole (PNIA), cadre fédérateur de tous les projets agricoles dont l’objectif final est de lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté.
Visiblement satisfait de l’atterrissage en douceur du Business meeting, le ministre Vahamwiti a promis de mettre en place très rapidement, un comité de suivi des déclarations de ces assises. Il en a aussi profité pour inviter les organisations paysannes à s’organiser de manière à devenir de plus en plus fiables vis-à-vis des autres, afin d’obtenir des crédits sans trop de difficultés.
Vahamwiti a par ailleurs promis d’être très regardant aux fonds alloués au secteur agricole, dont il n’aimera pas en tout cas voir un seule centime dépensé sans justification.
Outre, les déclarations d’engagements faites par les partenaires techniques et financiers, le gouvernement de la RDC a lui aussi donné un nombre assez important d’engagements concourant à la facilitation des activités agricoles sur son sol.
C’est à ce titre que le ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi, a dit que le gouvernement, dont il est membre, ne ménage aucun effort pour le développement de l’agriculture. Au contraire, il a pris l’option d’augmenter chaque année la part réservée à l’agriculture dans le budget national. Patrice Kitebi a reconnu que la part actuelle de 2% allouée à l’agriculture dans le budget de l’Etat « ne reflète pas encore la hauteur des ambitions exprimées par la RDC pour le développement de son secteur agricole ».
Il a toutefois annoncé que l’Exécutif national compte créer un Fonds de développement agricole pour appuyer ce secteur. Toujours dans le cadre des engagements pris par le gouvernement, il est promis un montant de trois millions USD, cela pour accompagner les recherches agronomiques à travers l’Institut national d’études et des recherches agronomiques (INERA). Il est encore prévu la réhabilitation et la construction de 12 000 km de route. Dans ce lot d’engagements, l’on note également le soutien à l’émergence de l’entreprenariat national.
A noter que plusieurs partenaires ont, à l’issue du Business meeting, promis de renouveler leurs engagements. Certains les ont chiffrés, d’autres par contre attendent la validation de leurs plans de financement.
En gros, il s’agit de la Banque mondiale, de l’USAID, du Programme alimentaire mondial (PAM), de la Banque africaine de développement, de l’Union européenne, de l’ambassade de Belgique, de l’Agence sud-coréenne de développement, du Fonds international de développement agricole (FIDA), du Groupe Floret et Kitoko Food, ainsi que de la sucrerie du Kivu.
Source : Le Potentiel
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