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Promotion de la cohérence des politiques agricoles
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PDDAA - Des experts de l'UA et du PAM évaluent la Déclaration de Malabo

Des experts de l’union africaine (UA), du programme mondial pour l’alimentation (PAM) et du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique se sont réunis le mercredi 25 avril pour faire le point sur l’engagement de Malabo concernant le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africain (PDDAA).

Il y a bientôt quatre ans, l’Union africaine officialisait la Déclaration de Malabo. Un programme qui vise à promouvoir la croissance accélérée de l’agriculture et la transformation pour une meilleure utilisation des richesses et une amélioration de la sécurité alimentaire sur le continent. Des experts de l’UA, en réunion d‘évaluation mercredi à Libreville, au Gabon, soulignent des progrès dans sa réalisation. Mais il y a encore des choses à améliorer. « Le CAADP est avancé, nous sommes dans la 3e phase, nous avons commencé en 2003, nous avons révisé les objectifs, revu la stratégie opérationnelle des projets en 2014. Et maintenant nous révisons comment nous pouvons soutenir les pays-membres dans la mise en place de leurs programmes et développement plans sur l’agriculture », estime Angelline Rudakubana, directrice-représentante du Programme alimentaire mondial (PAM).

Mais les programmes ne sauraient prospérer sans un soutien des gouvernements aux agriculteurs. Une nécessité clairement définie dans la Déclaration de Malabo qui exhorte les dirigeants du continent à allouer 10% de leur budget national à l’agriculture et à aider les petits exploitants agricoles. Quatre ans après, les agriculteurs du continent attendent toujours ce soutien qui tarde à venir. « Ce que nous attendons aujourd’hui, c’est la mise en œuvre de l’accord de Malabo puisque Malabo a appelé l’Afrique à mettre un accent particulier sur l’investissement, cet accord devra devenir une réalité et cela va dans le sens de la promotion des marchés pour les petits agriculteurs que nous soutenons et c’est ce qui peut maintenant promouvoir tout cela », plaide président de la concertation des organisations paysannes et des producteurs agricoles du Gabon (CNOP-Gabon) .

Selon les experts, depuis 2003, les dépenses publiques consacrées à l’agriculture ont augmenté en moyenne de 7% par an.

Source : Africanews

Crédits: AK-Project