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Nouveau programme pour la diffusion des technologies agricoles en Afrique de l’Ouest

WASHINGTON, le 22 mai 2012 – Aujourd’hui, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de 120 millions de dollars destiné à la deuxième phase du Programme de productivité agricole pour l’Afrique de l’Ouest, qui vise à améliorer la production alimentaire par la diffusion de nouvelles technologies agricoles au Ghana et au Sénégal.

Ce programme financera des programmes d’échange de technologies, rapprochera les priorités nationales avec les priorités régionales de façon à accroître la coopération régionale pour la création de technologies alimentaires et mettra l’accent sur l’adoption et la diffusion de technologies.

« Le soutien de la Banque adopte une approche résolue pour une productivité et une durabilité accrues de l’agriculture en Afrique de l’Ouest », a déclaré Jamal Saghir, Directeur de la Banque mondiale pour le développement durable dans la région Afrique. « Il permettra d’augmenter la croissance économique, d’améliorer la sécurité alimentaire et, de réduire la pauvreté. »

Avec une population qui devrait passer de 300 millions en 2011 à près de 500 millions en 2030, l’Afrique de l’Ouest est confrontée au défi de répondre à une demande alimentaire à la croissance rapide. Les récentes crises alimentaires, énergétiques et financières ont montré à quel point il est nécessaire d’utiliser pleinement le potentiel agricole de cette sous-région.

Il est possible d’augmenter la production des principaux produits de première nécessité qui représentent la base du système de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. L’adoption de nouvelles pratiques améliorées de gestion des cultures peut augmenter de 30 % les récoltes de céréales ; les systèmes de rizières irriguées devraient accroître le rendement de près de 50 % et la production de manioc pourrait connaître une hausse de 40 %.

La production régionale couvre 80 % des besoins alimentaires de la population dans la CEDEAO et les produits alimentaires représentent environ 20 % de ses importations. L’Afrique de l’Ouest est gravement touchée par la hausse actuelle des prix alimentaires, énergétiques et financiers sur le plan mondial. Le commerce agricole intrarégional reste limité et sa part dans l’ensemble du commerce agricole mondial est marginale. Le changement climatique, l’accroissement de la population et les mauvaises conditions des ressources naturelles font apparaître un besoin urgent d’améliorer la production agricole.

« Le programme aidera le Ghana et le Sénégal à élaborer un solide marché agricole régional », a déclaré Elizabeth Lule, responsable de la Banque mondiale pour l’intégration régionale dans la région Afrique. « Nous sommes heureux de travailler en partenariat avec la CEDEAO pour dynamiser le potentiel de secteurs dominants, comme l’agriculture, afin que les populations de ces pays puissent assurer leur autosuffisance et leur sécurité alimentaire. »

* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, aide les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des prêts (appelés « crédits ») et des subventions destinés à des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA est un des principaux bailleurs de fonds pour les 81 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent des changements positifs dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de 2 dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant étant destinés à l’Afrique.

Source : WorldBank.org

Crédits: AK-Project