CCRA (Xinhua) - Le Ghana a mis en place des mécanismes pour attirer les investissements dans le secteur de la biomasse et des biocarburants, afin de stimuler le développement rural et la création d'emplois tout en réduisant la dépendance aux marchés des changes, a déclaré jeudi un responsable du gouvernement à Accra.
S’exprimant lors du 2ème Congrès d’Afrique occidentale et centrale sur la biomasse dans la capitale ghanéenne, le vice- ministre de l’Énergie Inusah Fuseini a déclaré que les vastes terres arables du Ghana offraient un potentiel pour la culture de plantes susceptibles d’être converties en une grande diversité de biocarburants solides et liquides.
Cette conférence de deux jours a pour objectifs d’offrir des opportunités de mise en réseau aux principaux acheteurs, fournisseurs et investisseurs du secteur africain de la biomasse.
Le développement de combustibles alternatifs pour le transport pourrait aider le Ghana à diversifier et assurer son approvisionnement futur en énergie, et d’inviter en conséquence les investisseurs à profiter des opportunités et de l’ environnement économiques favorables du pays pour investir dans le secteur de l’énergie de la biomasse.
Des opportunités d’investissement dans cette branche d’activité économique existent dans les domaines de la production, du transport, du stockage, de la distribution, de la vente, du commerce et de l’exportation, a déclaré M. Fuseini.
"L’objectif du gouvernement du Ghana concernant l’énergie de la biomasse, tel que défini dans la politique du secteur énergétique, consiste à moderniser et étudier les avantages de l’énergie de la biomasse de manière constante", a-t-il dit.
En 2010, le ministère ghanéen de l’Energie a mis au point un plan de développement du secteur énergétique. Ce plan, selon le M. Fuseini, soutient les investissements du secteur privé dans la culture des plantes destinées à produire du biocarburant et son extraction, via des mesures fiscales incitatives.
Les participants au Congrès d’Afrique occidentale et centrale sur la biomasse doivent se pencher sur des questions relatives à l’établissement de nouveaux cadres réglementaires et juridiques afin de promouvoir la biomasse et la bioénergie, et les initiatives concernant les politiques bioénergétiques dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
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