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La production céréalière au Sahel et en Afrique de l'Ouest se chiffre à plus de 57 millions de tonnes en 2013

La production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest se chiffre en 2013 à plus de 57 millions de tonnes, soit une hausse de 16% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

Alassane Diamouténé Zié, Directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur qui s’exprimait à l’ouverture des travaux de la 21ème réunion du Comité régional de programmation et de suivi (CRPS) du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), s’est félicité du contexte de sécurité alimentaire, caractérisé par des productions céréalières satisfaisantes dans la plupart des pays du CILSS.

En effet, a-t-il expliqué "les résultats définitifs de la campagne agricole 2012-2013 dans l’espace CILSS se chiffraient à plus de cinquante-quatre (54) millions de tonnes soit une hausse de 27% par rapport à la récolte de l’année 2011".

S’agissant de la campagne 2013-2014, a poursuivi Alassane Diamouténé Zié, elle a été marquée par une installation tardive des pluies dans plusieurs localités de l’espace sahélo-saharien.

Cependant, a-t-il précisé, "la production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest se chiffrait à plus de cinquante-sept millions de tonnes. Elle a été en hausse de 16% par rapport à la moyenne des cinq dernières années".

Selon lui, ces résultats sont bien évidemment les fruits du dispositif de prévention et de gestion des crises alimentaires mis en place dans les pays et à l’échelle régionale depuis plus de 20 ans, pour assurer un suivi rapproché de la campagne agricole.

"J’exprime ma fierté et celle de nos populations de disposer d’un outil performent comme le CILSS. Je vous encourage à faire mieux pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest par le passage à l’agro-industrie et aux infrastructures agro-alimentaires de qualité", a encore dit M. Zié, représentant le ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly.

La 21ème réunion du Comité régional de programmation et de suivi qui s’est ouverte est une réunion préparatoire à la 49ème session ordinaire du Conseil des Ministres prévue pour se tenir le vendredi prochain à Abidjan.

"C’est la qualité de vos recommandations qui déterminera le bon déroulement de cette session. Je sais déjà que vous mesurez la délicatesse des responsabilités qui vous incombent" ; a-t-il ajouté en s’adressant aux experts constitués des représentants des pays membres.

Les partenaires techniques et financiers notamment la banque mondiale, la Banque africaine de développement, le Hub rural participent également à ces travaux qui prendront fin mercredi.

"La rigueur avec laquelle vous examinerez les dossiers soumis à votre appréciation guidera la prise de décision du Conseil des Ministres. Vous le savez déjà, ce sont ces dossiers validés par le Conseil des Ministres qui feront l’objet de l’ordre du jour de la prochaine Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement", a conclu Alassane Diamouténé Zié.

Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70.

Il regroupe à ce jour 13 Etats membres dont : 8 Etats côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 Etats enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 État insulaire (Cap Vert). Le Secrétariat exécutif du CILSS est dirigé par Dr Djimé Adoum.

LS/APA- Abidjan (Côte d’Ivoire)

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