Le Liberia, sorti en 2003 d’une longue guerre civile, a vendu 629.000 hectares à trois groupes étrangers venus y multiplier les plantations de palmiers à huile, une évolution qui risque de provoquer de profondes tensions foncières, affirme mardi l’ONG Les Amis de la Terre.
Les plans de développement du gouvernement sont sans précédent : en quelques années, c’est environ 5,5% de la superficie totale du pays qui pourrait être couverte de plantations industrielles de palmiers à huile dont la production serait destinée à l’exportation, affirme l’ONG dans un rapport, mettant en garde contre un taux de conversion qui ne peut être qu’à l’origine de profondes tensions foncières.