Le coordonnateur des programmes à l’ONG Enda Energie, Emmanuel seck, a suggéré vendredi 15 novembre 2013 d’élargir le financement de l’adaptation dans d’autres pays notamment ouest africains à partir du mécanisme d’accès direct promu par le fonds d’adaptation.
Pour augmenter la cadence des efforts en matière d’adaptation dans des zones vulnérables, il est nécessaire de démultiplier les projets d’accès au financement direct à travers plusieurs pays en voie de développement, a dit M. Seck lors du side event sur le partage des expériences du projet d’adaptation financé par le Fonds d’adaptation au Sénégal, en Afrique du sud, en Jamaïque, au Cambodge, au Népal etc.
M. Seck a passé en revue des indicateurs d’impacts socioéconomiques et environnementaux du projet d’adaptation en zones côtières vulnérables au Sénégal des sites de Saly, Rufisque et de Joal afin de faire apprécier davantage les incidences positifs du projet sur les populations et sur les écosystèmes du littoral affectés par l’érosion côtière.
Le financement de l’adaptation reste une préoccupation majeure pour les communautés locales vulnérables et sérieusement affectées par les effets pervers des changements climatiques. Il est donc urgent de poursuivre le processus d’accréditation d’entités nationales dans la sous région ouest africaine mais aussi d’alimenter ce fonds qui peine à combler ses besoins en ressources financières.
Pour rappel le side event est organisé dans le cadre du suivi des projets financés par le Fonds d’adaptation relevant du Protocole de Kyoto par le réseau des ONG lié au Fonds (AFNGO Network) et coordonné par Germanwatch. Le réseau a développé un programme de renforcement de capacité des acteurs de la société civile et d’observation dudit fonds suivant les points ci-après :
Source : Ousmane Gning / ENDA Energie, via MediaTerre
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