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Burkina Faso: Technologies et innovations agricoles - Vers l'élaboration d'un référentiel

Le Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation (MRSI), en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a organisé un atelier de validation thématique. Il a eu lieu les 22 et 23 mai 2012 à Ouagadougou.

Résoudre un des préalables à la valorisation de la recherche, c’est l’un des objectifs du projet « Appui à la formulation d’un Programme d’adoption accéléré de technologies et d’innovations agro-alimentaires (PAATIA ) ».

Ce projet, dans sa mise en oeuvre, a nécessité la réalisation d’une étude portant sur cinq secteurs du domaine agricole : celui de l’agroalimentaire, des ressources animales, de la foresterie et de l’agroforesterie. Le secteur de la gestion des ressources naturelles et plus particulièrement des sols a aussi été objet d’étude. Au cours de l’atelier qui a eu lieu les 22 et 23 mai 2012 à Ouagadougou, les participants ont été chargés d’amender les rapports provisoires produits par les consultants.

Pour Isaïe Gnissa Konaté, l’étude menée est une manière d’avoir une idée de l’adoption par les utilisateurs des technologies et innovations inventoriées. Aussi, dit-il, elle permettra d’identifier tous les acteurs qui interviennent ou sont impliqués dans la valorisation des résultats des recherches, des innovations, des technologies et des inventions.

Pour ce faire, le ministre a invité les participants à faire des amendements afin d’avoir un référentiel permettant de mesurer les progrès réalisés en matière de génération de technologies et d’innovation. En plus, le ministre estime que le référentiel permettra à son département de constituer une « banque », voire un patrimoine des technologies et des innovations au bénéfice de tous.

La réalisation de cette étude a exigé une démarche holistique et systémique conduisant les consultants à avoir une vision globale dans la collecte des données et leur analyse. Selon Adama Toé, chercheur au CNRST, coordonnateur de l’étude, il s’est agi d’utiliser plus précisément la démarche participative. Ainsi, dit-il, tous les acteurs ont été associés et tout le Burkina a été parcouru pour recenser les technologies et innovations en matière agricole.

Source : LePays

Crédits: AK-Project