La Direction générale des productions végétales (DGPV) et l’Institut de l’environnement et de chercheurs agricoles (INERA) se sont rencontrés, le jeudi 5 juillet 2012, à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le ministre délégué en charge de l’Agriculture, Abdoulaye Combary.
L’objectif de la rencontre entre la DGPV et l’INERA est d’établir un partenariat dynamique dans la mise en oeuvre des activités de productions végétales, en vue d’améliorer la productivité agricole.
Ce jeudi 5 juillet 2012, les acteurs des deux structures ont échangé sur la problématique des semences améliorées, l’irrigation et la gestion de l’eau agricole et le renforcement des capacités des acteurs des structures.
Selon le ministre délégué à l’Agriculture, Abdoulaye Combary, l’atteinte des objectifs de son département passe par une synergie d’action avec le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation.
"Cette réunion entre la DGPV et l’INERA se veut être un cadre d’échange duquel naîtront des propositions majeures d’une collaboration plus dynamique orientée vers des domaines d’importance pour mon département", a-t-il indiqué.
Il a appelé les participants à faire des propositions idoines quant à la production de semences certifiées conditionnées. "Vous devrez prendre à cœur, lors de vos rencontres futures, le problème récurrent de l’insuffisance de semences pour le sorgho et le mil, principales céréales du pays et bien d’autres spéculations d’importance pour notre économie", leur a recommandé le ministre.
Il les a enfin assurés de toute sa disponibilité à la mise en œuvre effective des recommandations qui sortiront de leurs échanges. Quant au ministre en charge de la Recherche scientifique, Gnissa Isaïe Konaté, il a souligné que cette rencontre est capitale, car il est nécessaire que les deux ministères travaillent, de façon intégrée.
Pour lui, une agriculture qui se prive de sa recherche et de son innovation ne peut être une agriculture suffisante pour la population. "La recherche est le principal moteur du développement agricole", a-t-il ajouté. Selon M. Konaté, il faut oublier les questions d’appartenance ministérielle.
"Nous devrons mieux nous mettre ensemble, nous devrons travailler de façon intégrée pour le développement de notre agriculture. Le paysan a simplement besoin d’une meilleure productivité agricole", a-t-il insisté.
Le ministre a exhorté les participants à aborder toutes les questions qui constituent des entraves au développement agricole du Burkina Faso. Il a enfin, souligné la nécessité de mettre en place un cadre de concertation qui permettra aux acteurs de se réunir régulièrement.
Source : Sidwaya
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