L’installation de l’hivernage en 2012 a été précoce, avec une bonne répartition spatiale et temporelle des pluies pendant la saison. Les cumuls pluviométriques ont été supérieurs à ceux de la moyenne de référence (1971/2000). Ils sont globalement proches de ceux de 2010, considérée comme l’une des années les plus pluvieuses de la dernière décennie.
Cette bonne pluviométrie a engendré sur le plan hydrologique des débits et des volumes d’eau supérieurs à ceux des années de référence (1985, 2011 et moyenne 2002/2011), qui ont entraîné des inondations au niveau des bassins des différents cours d’eau, notamment au Niger, au Nigéria, au Bénin, au Sénégal, en Gambie et au Tchad. Des pertes en vies humaines et des dégâts sur les infrastructures et les cultures notamment sur le riz ont été constatés par endroits. Des interventions ont été apportées pour atténuer les souffrances des populations. Malgré ces inondations, les cultures ont bénéficié de bonnes conditions hydriques favorables à leur croissance et à leur développement.