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Togo : vers un dispositif commun de contrôle de la qualité des engrais dans l'espace CEDEAO

Des experts de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) harmonisent, dans la capitale togolaise, les textes nationaux pour asseoir un dispositif commun de contrôle de la qualité et de la quantité des intrants agricoles introduits dans cette zone ouest-africaine de quinze pays, a appris mardi l'agence Xinhua.

Un atelier de quatre jours consacrés à cet effet s’est ouvert mardi dans la capitale togolaise à l’initiative conjointe de la CEDEAO et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) avec l’appui de l’International Fertilizer Developpement Center (IFDC).

Il tentera "d’harmoniser les procédures dans la mesure du possible" et travaillera "fondamentalement sur la qualité des engrais" pour aboutir à un dispositif d’analyse, d’inspection et de contrôle de la qualité des engrais, a expliqué Messan Ewovor, ministre togolais de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Par manque d’unités spécialisées dans la production en quantité et qualité des intrants agricoles, les Etats de l’Afrique de l’Ouest importent la majorité des engrais d’ailleurs sans parvenir à contrôler leur qualité.

Ces engrais sont vendus avec des subventions de l’Etat à des paysans qui n’obtiennent pas la productivité visée.

Selon le ministre togolais, il est parfois "déplorable" de constater que des milliers de tonnes d’engrais livrés aux producteurs ne sont pas de bonne qualité.

Des experts à la rencontre de Lomé indiquent qu’il y a urgence que dorénavant les éléments actifs des engrais importés soient contrôlés au laboratoire et que l’échantillonnage soit bien fait pour s’assurer de la teneur effective des engrais.

La démarche pour le contrôle de la qualité des intrants en Afrique de l’Ouest intervient à un moment où la plupart des pays de cette zone ont entrepris la relance de leur économie en accordant un place importante au secteur agricole.

Au Togo, un Programme national d’investissement agricole pour la sécurité alimentaire (PNIASA) de près de 600 milliards de francs Cfa est lancé, pendant que le secteur enregistre des excédents céréaliers qui sont fournis au PAM pour aller au secours des pays voisins dont le Niger à l’épreuve d’une crise alimentaire. Fin

Source : | XINHUA

Crédits: AK-Project