Le site d’information indépendant Basta ! a publié en mai 2014 une interview de Michel Merlet, directeur d’aGter, et de Mathieu Perdriault, chargé de développement et des projets au sein d’aGter. Tous deux ont développé de nombreux travaux et réflexions sur les grandes transactions foncières internationales.
Entre autres, ils y contestent la notion d’investissement :
selon eux, les entreprises concernées visent des profits qui « ne reflètent pas l’efficacité du processus de production, mais bien la capture de "rentes" ».
Ils y développent également l’idée d’une nécessaire régulation internationale de ces grandes transactions foncières, régulation qui n’existe pas actuellement :
« au niveau international, aucune institution ne peut être saisie pour constater les violations des droits de l’Homme par une entreprise ou un État et lui imposer des réparations et des sanctions. En revanche, pour défendre les intérêts des investisseurs, il y a des « juges » supranationaux (...) Dans une large mesure, ce sont des acteurs privés qui orientent les décisions nationales et internationales (...) Il manque une volonté politique commune pour changer les règles internationales qui aujourd’hui ne garantissent qu’une chose : la liberté des plus puissants de s’assurer les meilleurs retours sur investissement »
Lien : Basta !, 20/05/14, Accaparement des terres : demain, à qui appartiendra la planète ?
Veille : Commission de l’UEMOA - Support technique : Hub Rural
Contact
Identification
English
Plan du site
Plan du site
