Le délégué régional de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales de l’Ouest est formel : « depuis l’apparition de la peste porcine, les pertes subies se chiffrent à moins de 2000 porcs. » Ces chiffres ont été établis sur la base des actions vétérinaires menées sur le terrain.
« Depuis que l’épidémie s’est signalée, il y a beaucoup de déclarations de pertes qui ont été faites mais en réalité, ce sont des déclarations parfois fantaisistes, puisque les éleveurs s’imaginent qu’il y aura des indemnisations.
Par rapport aux foyers que nous avons cernés, nos investigations sur le terrain révèlent qu’à ce jour, nous avons détruit près de 900 porcs. Nous avons une opération à mener dans l’un des derniers grands foyers à Koutaba, où nous allons détruire un peu plus d’une centaine de porcs », déclare le Dr René Saleu.
Le délégué régional du Minepia s’inscrit en faux par rapport aux chiffres de 15 000 bêtes perdues avancées par certaines sources. Ce qui constituerait la moitié du cheptel de l’Ouest estimé à 30 000 porcs. A ce jour, la quasi-totalité des foyers de l’épidémie ont été maîtrisés.
Ce, grâce à l’action menée par les autorités. Le gouverneur de la région de l’Ouest, Midjiyawa Bakari a pris un arrêté interdisant la circulation des animaux, les foires et les marchés qui sont des lieux d’échanges.
Même la braise du porc a été interdite. Cette mesure, couplée aux sorties musclées effectuées par les éléments de la délégation régionale du Minepia sur le pont du Noun et dans le Ndé, ont fait baisser de manière considérable les tentatives des transporteurs à mener les animaux vers les grands centres urbains.
Ce qui a permis de juguler les foyers d’épidémie de sorte que dans un avenir proche, les choses devraient revenir à la normale avec notamment la levée des mesures d’interdiction de circulation des porcs.
D’autre part, des conseils ont été prodigués aux porciculteurs, à savoir le respect des mesures de biosécurité afin qu’à la levée des mesures administratives, ils puissent vaquer de nouveau à leurs activités d’éleveurs.
Une réunion de sensibilisation des porciculteurs et acteurs de la filière porcine s’est d’ailleurs tenue mercredi pour les amener à appliquer davantage les mesures de bio sécurité.
Par : Par Eric Vincent Fomo
Source : www.cameroon-tribune.cm/
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