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Adoption par le Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale des "Principes pour un investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires" et réactions d'organisations de la société civile

Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a approuvé le 15 octobre 2014 un ensemble de principes destinés à guider au plan mondial les investissements dans l’agriculture et les systèmes alimentaires et à faire en sorte que les flux d’investissement des entreprises et les placements transfrontaliers débouchent sur l’amélioration de la sécurité alimentaire et la durabilité de la production agricole dans le respect des droits des exploitants et des travailleurs agricoles.

Ces principes sont volontaires et non-contraignants. Ils peuvent être téléchargés ici.

Selon la FAO, ils sont complémentaires aux « Directives volontaires pour la gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale » qui avaient été entérinées par le CSA en mai 2012 et c’est la première fois que des gouvernements, le secteur privé, des organisations de la société civile, des agences de l’ONU, des banques de développement, des fondations, des instituts de recherche et des universités ont réussi à se mettre d’accord sur ce qu’est un investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Voir le communiqué de presse de la FAO ici.

Toutefois plusieurs organisations de la société civile ont fait part de leur déception.

Le Mécanisme de la Société Civile, qui a participé aux négociations, a publié une déclaration sur ces principes, listant 6 idées clés qui n’y figurent pas. Accéder à cette déclaration ici.

Selon La Via Campesina, « l’adoption de ces principes n’est pas suffisante pour garantir les droits des communautés paysannes, des paysans sans terre et des travailleurs agricoles ». Voir le communiqué de presse correspondant ici.

Global Witness considère également que ces principes ne permettent pas de condamner les accaparements de terre et de l’eau. Voir leur argumentaire ici.

De même PAN AP estime que les directives sous-estiment le droit à l’alimentation et les problématiques liées aux terres et aux ressources naturelles. Voir leur « critique » ici.

Veille : Commission de l’UEMOA - Support technique : Hub Rural

Crédits: AK-Project