Après le premier volet, sorti en septembre 2013, qui était consacré aux éléments scientifiques du climat à savoir les changements observés, ceux à venir, et l’attribution des responsabilités, le groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a publié en fin mars le deuxième volet du cinquième rapport sur l’évolution du climat et la situation mondiale y relative. Celui-ci lève le voile sur les impacts du changement climatique, les risques pour les populations et les stratégies d’adaptation.
Parlant des impacts, le 2nd volet du 5ème rapport en relève à différents niveaux :
Les risques encourus si rien n’est fait pour réduire les effets du changement climatique sont énormes aussi bien pour l’environnement que pour les populations et il est évident qu’il faudra plus de moyens à l’avenir pour repousser l’action qu’il n’en faut pour agir aujourd’hui.
Les scientifiques considèrent que le risque que les écosystèmes actuellement menacés dépassent un seuil critique sera élevé à partir d’une hausse de un degré des températures. Aussi parlent-ils de risques " élevés à très élevés ". On constate déjà des signes alarmants, en Arctique et dans les récifs coralliens, qui montrent que des changements irréversibles sont en cours.
D’autres risques sont liés à des pertes de revenus, et de nouvelles migrations, mais aussi au développement de pauvreté voire même de conflits qui affecteront la croissance économique.
Les populations vivant dans des zones touchées par des conflits armés, ou des zones où l’accès à l’eau et à la nourriture est limité sont les plus vulnérables. Les changements climatiques risquent d’exacerber les inégalités économiques et sociales.
Toutefois, il reste encore possible de lutter contre ces impacts et risques du changement climatique en mettant en oeuvre des politiques d’adaptation comme la construction d’infrastructures résilientes aux changements climatique, la mise en oeuvre des programmes de restauration des écosystèmes et l’amélioration de la gestion de l’eau douce. Ces mesures sont de nature à réduire la pauvreté.
Cependant, l’adaptation à elle seule ne suffira pas pour lutter efficacement contre les effets du changement climatique ; il faudra aussi de fortes mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Selon les estimations, les dépenses nécessaires pour l’adaptation oscillent entre 70 et 100 milliards de dollars par an.
Source : MediaTerre
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